Depuis quelques temps, l’application Strava propose aux cyclistes de réaliser une sortie de 100 à 150 km. Prendre la route seul c’est sympa, mais quand on peut le faire à plusieurs, c’est encore mieux. Au mois de novembre dernier, deux groupes cyclistes, Paris Women Cycling Club et Street Pistard, on lancé l’idée d’un ride mixte ouvert à tous. L’idée plait, de nombreux rouleurs, de différents horizons, ont répondus présents.
« Rappelons-le, le but est de finir tous ensemble ce challenge »
En février, plus de 60 personnes, femmes et hommes confondus, ont participé au premier Gran Fondo Parisien. Un succès. Une idée née de l’envie de partager une façon de pédaler, celle de Silvi et Julien, qui ont choisi de s’associer pour mettre en place des ballades placées sous le signe de la convivialité, bien plus que sous celui de la performance.
Ce matin là, sur le parvis de la Gare de l’Est, l’ambiance est détendue et conviviale. On retrouve des amis, de nouvelles têtes, mais principalement des sourires. Les pédales automatiques se font entendre et c’est le départ. La veille, quelques gouttes étaient tombées et ce matin, avec les températures négatives, des plaques de verglas surprennent le peloton, sur le Canal de l’Ourcq. De petites glissades sans dégâts, imposent donc un changement de trajectoire. Très vite le groupe retrouve son parcours.
Encore quelques crevaisons et voilà que le paysage défile, tranquille, sous un soleil qui réchauffe les cyclistes. Ne serait-ce pas le printemps qui pointe déjà le bout de son nez? Les kilomètres filent, on roule et on bavarde avec celui qu’on ne connait pas, ou très peu. A l’approche de Meaux, l’envie d’accélérer est là et c’est le début des premières échappés qui sont rapidement rattrapées par les autres participants. A l’arrivée, la cathédrale est là et se dresse enfin devant eux.
Un scénario parfait: des cyclistes, un ciel bleu et une pause café pour mieux faire connaissance. L’idée est aussi celle-là: prendre le temps de se rencontrer.
En traversant un petit chemin de halage au bord de la Marne ou dans les routes paisibles, les roues libres se font entendre. Et quand le vent se manifeste, les vitesses tombent laissant le peloton s’étirer, se craquer et se reformer pour mieux s’abriter. La fatigue n’aura d’ailleurs pas épargné certains pour qui ce Gran Fondo était leur première longue distance.
Paris n’est plus très loin. Certains changent déjà de cap comme le Cyclo Sport de Pantin pour qui l’arrivée est proche. Le reste du groupe traverse à présent la banlieue parisienne dans ce qu’elle a de plus urbain et à la fois, de plus nature. La traversé de la base de loisirs de Torcy a ainsi quelque chose d’irréel et sans fin: on longe un long moment l’eau sur laquelle des oies sauvages se sont posées. Elles regagnent le nord. Le printemps approche, plus aucun doute.
Rendez-vous sur la route pour un autre Gran Fondo!
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