Depuis quelques mois j’ai la chance de rouler sur un wheelset assez dingue de fabrication Française (cocorico) je vais vous présenter sur ce post mes Duke Racing Wheels. J’avais depuis longtemps refusé d’essayer un Open car je savais a quel point cela allait me plaire. Et comme vous l’avez lu précédemment avec mon Paris Roubaix de 2019, j’ai roulé sur un Open. Quelques mois plus tard, avec une peinture custom de chez Cyfac, voici mon Open.
Pour la suite, j’ai opté pour une paire de Duke World Runner Carbon 35 en 650B avec un profil de 35mm en carbone, suffisamment passe partout et aéro, la largeur entre crochets est de 22.5 mm, ce qui me permettra de mettre des pneus larges. J’ai fait le choix d’avoir un montage sur les fameux King Kong de chez Tune, avec des rayons aéro de chez Sapim, sous les conseils avisés de JP de 2-11 cycles qui lui aussi travaille avec l’équipe Duke, le montage est réalisé par les équipes de Duke Racing Wheels en France. Les cercles sont élaborés, testés et produits également en France. Quand on vous parle de noms comme Julien Absalon, Pauline Ferrand-Prévot, sachez que ces athlètes hors du commun roulent sur Duke depuis plusieurs années.
Ma première sortie date de la mi-décembre où le temps était particulièrement mauvais et humide comme vous pourrez le constater ci-dessous. Direction la forêt de Montmorency pour tester le vélo et ce set-up fraichement monté par le magasin l’Échappée Belle.
La finition est superbe, elles sont sobre, légères et terriblement efficaces. Elles sont larges pour y accueillir mes pneus crampons de chez René Herse les Juniper Ridge, on est sur des pneus en 48 mm en extra light, à chaque fois que je monte sur le vélo, j’ai l’impression d’enfourcher un MonsterTruck. L’avantage de ce set, c’est qu’il permet de passer partout et d’accrocher aussi bien quand c’est gras que quand c’est sec. Je suis à chaque fois impressionné par le combo roues/pneus que ce soit sur terre ou asphalte, il est facile d’atteindre les 40km/h sur du plat.
La rigidité, les relances, le confort, sur des parcours qui sont parfois plus VTT que Gravel en forêt me permettent d’être à l’aise de plus en plus. Le jeu de la basse pression me permet d’avoir un confort plus qu’agréable. Je suis ravi de cette première expérience. Sachez que le off road n’est pas non plus un domaine ou j’excelle, mais j’essaie de m’y atteler pour devenir un peu plus technique. Après des expériences comme la Dalsland Runt ou encore du VTT avec la Titan Desert, l’idée de reprendre le gravel ne m’avait pas vraiment abandonné, j’attendais le bon moment.
Avec le temps qui me manquait et puis ensuite le confinement, comme la plupart d’entre vous, que je n’ai pas eu l’occasion de trainer mes roues dehors pendant longtemps. C’est donc dimanche dernier que j’ai tenté l’expérience sur terrain sec. Oui un peu plus en forme tout de même qu’au mois de Décembre je l’admets mais tout de même plus serein lors de cette sortie!
Les sensations sont incroyables, les roues, pneus et le vélo font un jouet exceptionnel. Les relances sont faciles, ça réponds dès le premier coup de pédale. Je me retrouve même à sautiller avec le vélo et à m’amuser à faire des drifts, oui j’ai 7 ans quand je remonte sur ce vélo, après tout c’est pas un peu ça la liberté?
La tête et les jambes 